Sold Out

Arthur Belhomme et Victor Bureau, Demain y’a carrière (micro-édition)

Livret publié à l’occasion de l’exposition Demain y’a carrière d’Arthur Belhomme et Victor Bureau, sur une invitation du Confort Moderne, commissaire d’exposition Yann Chevalier, présentée au Confort Moderne du 11 juin au 29 août à la suite de la résidence du 12 février au 1 juin des deux jeunes diplômés de l’ésam Caen Cherbourg.

Avec un texte de Tom VP. van der Meersh
Photographies couleurs : Arthur Belhomme, Pierre Antoine, Tom VP. van der Meersh

44 pages
français / anglais
impression lazer / façonné à la main
50 exemplaires

Consultation libre ici : https://fr.calameo.com/read/00664887849f5ee831934

9,00

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Informations complémentaires

Poids 0,238 kg

L’atelier est fait de murs blancs salis, encombrés d’objets suspendus et de mots tracés. L’espace est vaste, mais il est saturé, fragmenté de toutes parts. Des débris tapissent le sol et les tables. Des plastiques éclatés et des vêtements défaits, qui effilent leur matière dans ce monde de fractures. Ce lieu de fragmentation, c’est l’espace de travail de Victor Bureau et Arthur Belhomme, jeunes artistes diplômés de l’ESAM, école supérieure d’arts & médias de Caen/Cherbourg. Ils viennent de terminer 5 mois de résidence au Confort Moderne. Victor, comme il le dit lui-même, « collabore avec les matériaux ». Il fabrique des objets permettant de défaire les logiques policières (masques talkie-walkie, logiciels permettant des communications cryptées entre manifestant.es, détournement de feux de signalisation), et de constituer des communautés sonores et musicales. Arthur lui, fabrique vêtements et accessoires, en agençant des éléments recyclés, des leftovers de l’économie productiviste. Il offre à celleux qui les portent d’Agir bizarrement, les incitant à performer l’étrangeté dans un monde de dogmes. Enfin, au centre de la pratique des deux artistes se trouve VAKRM (« vacarme »), un espace construit par la destruction des objets et des mots, un palais contre lequel claque la langue au rythme des machines.

(extrait de Demain y’a carrière, Tom P. van der Meersch)