Club de Bridge – It’s ok to cry (affiche)

Club de Bridge vient de fêter ses un an, l’occasion de revenir sur une année de création et d’images que son auteur définit comme autant « de pensées, pour une culture de résistance et de poésie ». Opérant entre Poitiers et Berlin où il travaille actuellement, Club de Bridge touche à autant de disciplines (philosophie, poésie et politique) que de pratiques : des images qu’il dessine au feutre noir, jusqu’à celles sérigraphiées au laboratoire de la Fanzinothèque lors de sa résidence d’été au Confort Moderne.

C’est après un master en sciences politiques validé entre Poitiers et Lille, une nouvelle licence Esthétique et science de l’art à la Sorbonne, puis deux années à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) à Paris, que Club de Bridge commence à questionner avec son gout unique pour la transmission, la nécessité de
« renouveler le discours militant » en interrogeant son entre-soi et son iconographie viriliste trop peu inclusive.

En abordant de façon sensible les notions queer, de séparatisme, de blanchité, d’écologie et la violence qu’elles produisent comme sujet, Club de Bridge ouvre autant d’espaces de collaborations, que de discussions possibles entre les personnes « où les cartes sont rebattues à chaque manche. »