Le Gentil Garçon – Tout Le Gentil Garçon (catalogue)

Prix Champagne Henriot du catalogue d’artiste 2011.

Auteurs : Kathy Alliou, Julien Amouroux, Davide Balula, Isabelle Bertolotti, Anne Couzon Cesca, Jérôme Diacre, Jérôme Dupeyrat, Hélène Kelmachter, Emmanuel Latreille, Patrick Nardin, Didier Ottinger, Eva Prouteau, Carole Rigaut, Jackie-Ruth Meyer, Claude-Hubert Tatot, Yves Tenret

Table des matières : 122 articles bilingues / 78 planches dont 32 en couleur / 165 figures distribuées dans le texte / 10 cartes et diagrammes

240 pages
édition bilingue : Français / Anglais
Impression noir et blanc et illustrations couleur

Monographie publiée en 2011
Les Requins Marteaux avec le soutien du CNAP, ministère de la culture et de la communication, Le Confort Moderne, Le Frac Languedoc-Roussillon, Le Lieu Unique, Le Manoir de Martigny, la Villa Bernasconi, le VOG

42,00

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Additional information

Weight 1,437 kg
Dimensions 22,6 × 7,8 × 35 cm

Le projet est d’envergure. Hommage à la passion d’enfance du Gentil Garçon pour les encyclopédies, cet objet éditorial en reprend le principe : des mots-clés, des articles et des illustrations attachés à ces mots-clés, un classement alphabétique. Plus de 40 articles signés par différents contributeurs, artistes ou critiques, dans une perspective critique transversale et thématique de l’œuvre. En notices complémentaires, des cartes géographiques indiquant les lieux où l’artiste à exposé ou travaillé, des cartes astronomiques répertoriant les constellations d’artistes qui l’ont influencé, ou bien encore une frise chronologique qui mettra en relation la vie de l’artiste avec les contextes culturels ou les événements historiques parfois mineurs, qui ont influencé son travail.

Le Gentil Garçon est né le 1er novembre 1998. Dessins, sculptures spectaculaires, performances, installations et vidéos peuplent l’univers poétique et ludique de ce jeune artiste guidé par le plaisir et la curiosité. Le Gentil Garçon s’intéresse à la mystification des savoirs, il interroge avec candeur les mécaniques emballées des systèmes de rationalisation. Il démontre l’absurdité de l’omniscience et observe avec délectation la faillite de la raison comme processus de maîtrise du monde. Les encyclopédies ont toujours été très présentes dans mes lectures, avant même que je ne sache véritablement lire. Enfant, les illustrations variées, les schémas abscons, les cartes, les planches anatomiques, la forme même de ces objets (leur austère mais mystérieuse couverture, leur poids, leur nombre incalculable de pages) me fascinaient. Je les feuilletais souvent, les ouvrants au hasard. Je ne les consultais pas, je les habitais, littéralement. Je connaissais chaque recoin de chacune de leurs images ; elles étaient mes maisons, de grandes maisons parfois intimidantes. Comme on traverse à toute allure un couloir trop sombre, il m’arrivait de passer rapidement certaines pages maudites : l’image d’un coquillage qui ressemblait os pour os à un squelette ou le gros plan sur les yeux d’une tarentule. Plus tard, j’appris à utiliser les encyclopédies pour mes études. Outils fidèles, certaines sont devenu un peu désuètes, mais elles n’ont jamais perdu de leur charme et aujourd’hui encore, j’aime y retourner pour m’y perdre.